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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/74

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les changemens que l’air a subis durant les saisons précédentes ; telles sont les circonstances accessoires qu’il rassemble autour de ses tableaux. De là, naissent des règles simples, sivant lesquelles les maladies se divisent en générales et en particulières : et l’influence de ces circonstances diverses sur leur production, déterminée par des rapprochemens et des combinaisons faciles, s’énonce par des déductions immédiates et directes.

Je le répète encore : la médecine est identifiée dans ses écrits avec les règles, ou la pratique de sa méthode ; on ne peut les séparer… Mais je parle à des hommes qui savent trop bien que dans les méthodes, se trouve renfermée, en quelque sorte, toute la philosophie rationnelle de chaque siècle et de chaque écrivain.

Les livres aphoristiques d’Hippocrate présentent des résultats plus généraux encore. Pour être exacts, il faut que ces résultats soient conformes, non-seulement aux observations d’Hippocrate, mais à celles de tous les siècles et de tous le pays : il faut que tous les faits qui sont, ou qui pourront être recueillis, les confirment et leur servent, pour ainsi dire, de commentaires. C’est là