Aller au contenu

Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/180

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nies ; non-seulement au degré de latitude du sol, mais à sa nature, à celle de ses productions, à celle des eaux dont il est arrosé. Dans le corps de l’ouvrage, l’auteur s’attache à décrire exactement toutes les particularités qui peuvent frapper l’observateur, dans la distinction des différens pays, et qui tiennent essentiellement à chacun d’eux. Il considère comme élémens nécessaires de la question, tous les objets importans, propres à chaque sol, à chaque situation, toutes les qualités constantes et majeures, par lesquelles ces objets peuvent affecter les sens et modifier la nature humaine : et l’on n’aura pas de peine à sentir que cette signification du mot climat, est la seule complète. Le climat n’est donc point resserré dans les circonstances particulières des latitudes, ou du froid et du chaud : il embrasse, d’une manière absolument générale, l’ensemble des circonstances physiques, attachées à chaque local ; il est cet ensemble lui-même : et tous les traits caractéristiques, par lesquels la nature a distingué les différens pays, entrent dans l’idée que nous devons nous former du climat.

Maintenant, que faut-il entendre par ha-