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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/204

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diffèrent pas dans un ordre correspondant ; enfin si, lorsque les dernières se ressemblent, les premières ne se rapportent pas à celles-ci, suivant des règles faciles à saisir par l’observation.

§. vi.

En examinant l’influence du régime sur les idées et sur les penchans, nous avons passé successivement en revue toutes les causes partielles, mais principales, qui concourent aux effets de ce qu’on doit entendre par ce mot de régime. Nous avons vu que l’air, suivant son degré de température, et suivant le caractère des substances dont il est chargé ; les alimens et les boissons, suivant leur nature ; les travaux, suivant les facultés qu’ils exercent ; en un mot, que tous les corps, ou tous les objets qui peuvent agir sur l’homme, et lui donner des impressions particulières, ont en même temps, la puissance de modifier son état moral. Mais nous avons vu aussi que c’est en changeant les dispositions et les habitudes des organes, que ces impressions influent sur les actes de la pensée et de la volonté, dont l’état moral se compose : et quand les habitudes et les