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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/418

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instinct factice ; ou peut-être, enfin, que leurs dispositions réciproques, relatives soit au fluide électrique animal, soit à tout autre principe vivant, susceptible de s’exhaler de leurs corps, et de former une atmosphère répulsive autour d’eux, ne les place point dans un état réciproque et nécessaire de repoussement.

Tout ce qui précède est particulièrement applicable aux déterminations sympathiques de l’instinct, qui se forment et naissent avec l’animal. Celles qui se développent aux époques postérieures de la vie, présentent des phénomènes très-analogues ; elles n’en diffèrent même que par le moment qui les voit naître, par le caractère des habitudes auxquelles tout le système est alors plié, par la nature des organes dont l’état, ou les affections les produisent immédiatement. Et comme dans les maladies, il se manifeste, d’une part, divers appétits relatifs aux objets de nos besoins physiques, et divers penchans qui se dirigent vers certains êtres déterminés ; de l’autre, des dégoûts, des répugnances, des aversions particulières : de même, les deux tendances, les deux impulsions de nature, le plus fortement sympa-