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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/518

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par cette destination même, avec une grande puissance sur le système cérébral ; mais qu’il fait, en outre, ressentir, à chaque instant, ses affections aux organes pulmonaires, au diaphragme, à l’estomac, aux intestins, et généralement à tous les viscères abdominaux ; que l’estomac agit avec plus de puissance encore, peut-être, sur l’organe extérieur, sur le système entier de ceux de la génération, sur les forces motrices, et particulièrement sur le centre cérébral : car il est très-vrai, comme l’a dit un poëte philosophe, que l’estomac gouverne la cervelle.

L’observation prouve, enfin, que les organes de la génération exercent également l’influence la plus étendue, et sur l’état, et sur les affections, et sur les fonctions particulières du cerveau, des muscles, de l’estomac, et même de tout le système cutané.

Je sens que je multiplie les répétitions, je vous en demande pardon, citoyens : mais vous devez reconnoître qu’elles tiennent au caractère même de cet ouvrage, dont les idées, j’ose le dire, étroitement enchaînées les unes aux autres, se développent et s’expliquent mutuellement ; de sorte que celles qui suivent, sont le plus souvent de simples