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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/139

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  1. Qui peut panser sa plaie, est à moitié guéri.
  2. Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent.
  3. Le malheur n’entre guère que par la porte qu’on lui a ouverte.
  4. Le secret le mieux gardé est celui qu’on garde pour soi.
  5. Il en est de la cour comme de la mer : le vent qu’il fait y décide de tout.
  6. Mieux vaut sauver un mourant que d’enterrer cent morts.
  7. Qui a la vue courte, doit regarder de près.
  8. L’on craint d’autant moins les autres, qu’on se craint plus soi-même.
  9. Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles, un homme studieux dérange sans cesse ses livres.
  10. Qui change de couleur en voyant de l’or, changerait de geste s’il n’était pas vu.
  11. Ce n’est qu’avec les yeux des autres qu’on peut bien voir ses défauts.
  12. Il en est des lois comme des digues : la brèche d’un seul endroit y rend tout le reste presque inutile.
  13. On peut guérir d’un coup d’épée, mais guère d’un coup de langue.
  14. La singularité n’est un mérite que pour ceux qui n’en ont pas un autre.
  15. Rien ne manque aux funérailles des riches, que des gens qui les regrettent.