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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/138

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  1. Il faut faire vite ce qui ne presse pas, pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
  2. Mieux vaut remplir ses greniers que ses coffres.
  3. Quand il y a du riz qui se moisit à la cuisine, il y a un pauvre qui meurt de faim à la porte.
  4. Mieux vaut ne pas tirer un tigre, que de ne faire que le blesser.
  5. Qu’est-ce qu’un sot qui a fait fortune ?
    C’est un pourceau qui ne sait quoi faire de son lard.
  6. Une réponse qui ne résout pas la difficulté, en fait naître mille autres.
  7. On ne jouit bien de toute sa sensibilité que par un amour innocent.
  8. C’est s’aimer bien peu, que de haïr quelqu’un ; mais c’est haïr tout le monde, que de n’aimer que soi.
  9. Ce qui était vrai hier, l’est encore aujourd’hui ; mais ce qui est bien aujourd’hui, pourra ne pas l’être demain.
  10. Ce n’est pas le puits qui est trop profond, mais c’est la corde qui est trop courte.
  11. Il en est des poëtes, des peintres et des musiciens, comme des champignons : pour un bon, dix mille mauvais.
  12. Le mérite de ceux qui louent, fait le prix des louanges.
  13. C’est se rendre le complice d’une impertinence, que d’en rire.