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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/184

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  1. La patience mène à bien ;
    Et la précipitation, à mal.
  2. Moyennant patience, l’amer devient doux, et la feuille de mûrier devient velours.
  3. Au riche, la bastonnade ;
    Au pauvre l’amende.
  4. Qui donne aux pauvres, donne à Dieu.
  5. Accueille le pauvre avec bonté, fût-il un infidèle.
  6. Pense d’abord à ce qu’il te faut faire, et puis mets-toi à la besogne.
  7. À la perruche, du sucre ; et au pourceau, des glands.
  8. Le petit fait la volonté du grand.
  9. Qui a peur des moineaux, ne doit pas semer du millet.
  10. Une pierre, pour casser la tête, n’a pas besoin d’être grosse.
  11. Avec une pierre, on ne fait pas un mur.
  12. Qui pleure pour tout le monde, finit par perdre les yeux.
  13. Enfant qui ne pleure pas, n’aura pas à téter.
  14. L’un pleure, et l’autre rit.
  15. Plutôt que de passer sur le pont d’un vilain homme,
    Fie-toi au torrent.
  16. Ne frappe pas à la porte d’un autre, si tu ne veux pas qu’on frappe à la tienne.