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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/288

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  1. No estirar la pierna mas de lo que alcanza la manta.
    Il ne faut pas allonger la jambe plus loin que ne peut aller la couverture.
  2. Mirate a los pies, y desharas la rueda.
    Mesure tes jambes, et tu te passeras d’attelage.
  3. Al pobre no es provechoso,
    Acompañarse con el poderoso
    .
    Pauvre ne gagne guère à se joindre au puissant.
  4. A pobreza no hay verguenza.
    Pauvreté fait perdre la honte.
  5. Quien pobreza tiene, de sus deudos es desden ;
    Y el rico, sin serlo, de todos es deudo
    .
    Nul n’est parent du pauvre, et tous le sont du riche.
  6. La pobresa no es vileza, mas es madre de picardia.
    La pauvreté n’est pas vile, mais elle pousse l’homme à s’avilir.
  7. No te abatas por pobreza,
    Ni te ensalces por riqueza
    .
    Point d’abattement dans le malheur, ni d’enflure dans la prospérité.
  8. Pollino que me lleve, y no caballo que me arrastre.
    Plutôt un poulain qui me porte, qu’un cheval qui me jette à terre.
  9. Bien predica quien bien vive.
    La bonne vie est le meilleur sermon.
  10. Al buen pagador, no le duelen las prendas.
    Bon payeur n’est pas tourmenté par son gage.