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Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/103

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COMÉDIE


Scène XII

Les PRÉCÉDENS, MARTON, CLERMON.
MARTON, bas, conduisant Clermon au fond du théâtre.

Les voilà réunis.

(Elle rentre.)
DURAND, après avoir réfléchi.

Les voilà réunis.Tous les jours on égare
Des lettres, des billets… Oui, cela n’est pas rare.
Et j’ai vu mille gens dans un semblable cas.

CLERMON, à part.

Que diable trament-ils ? Suivons, je n’entends pas.

DURAND.

On peut rendre la chose & possible & croyable :
(En s’applaudissant.)
Comme je la conçois elle est très-vraisemblable.
Votre porte-feuille est sur cette table-là,
(Il remet le porte-feuille sur la table.)
Par exemple.

CLERMON.

Par exemple.Celui de Polidor ?… Oui dà !

DURAND.

Nous allons, nous venons, nous raisonnons ensemble.

CLERMON, à part.

Oh, quel bonheur !