Aller au contenu

Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
COMÉDIE

ACTE V.


Scène PREMIÈRE.

POLIDOR, FLORIMON.
POLIDOR, avec impatience.

Eh, courez donc, morbleu.

FLORIMON.

Eh, courez donc, morbleu.Toujours venir, aller.

POLIDOR.

Philemon… Le perfide !… On vient de l’exiler ;
Et pour comble de maux, il est inexcusable :
J’ai lu cette brochure, elle est abominable.

FLORIMON.

Pourquoi faut-il ici que tout roule sur moi ?
Qu’on ne puisse pas vivre un seul instant pour soi.

POLIDOR.

Et de plus…

FLORIMON, avec une petite humeur.

Et de plus…Je sais tout, & pour comble de peine,
Je l’apprends à l’instant de ma méridienne :
Je ne pourrai dormir peut-être que ce soir.