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Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/83

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COMÉDIE


Scène VII

DURAND, POLIDOR, PHILEMON.
POLIDOR.

Toujours de grands secrets pour rien.

PHILEMON, bas.

Toujours de grands secrets pour rien.Il me tracasse.

DURAND, à part.

Profitons du moment, puisqu’il cède la place.
(Haut.)
Monsieur !…

POLIDOR.

Monsieur !…Que voulez-vous ?

DURAND.

Monsieur !…Que voulez-vous ? Quand Clermon reviendra
Ne vous affectez point de ce qu’il vous dira,
Et croyez-en plutôt le remords qui me presse,
De venir à vos pieds avouer ma foiblesse.

PHILEMON, bas à lui-même.

Voyons.

POLIDOR.

Voyons.À quel sujet ?

DURAND.

Voyons.À quel sujet ? Voici la vérité.
Un moment de dépit & de vivacité