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Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/95

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COMÉDIE

N’ai-je donc pas signé l’arrêt de mon supplice ?
Demain doit s’achever cet affreux sacrifice !
Comment concilier l’amour & le devoir ?
Que puis-je ?

LE CHEVALIER.

Que puis-je ? D’un seul mot ranimer mon espoir.
Pour désarmer le sort dont je suis la victime,
La vertu servira l’intérêt qui m’anime.
Je le jure à vos pieds ; oui !…

CONSTANCE.

Je le jure à vos pieds ; oui !…Relevez-vous.

MARTON, bas, retenant les amants.

Je le jure à vos pieds ; oui !… Relevez-vous.Non.
Vous êtes bien, restez, j’aperçois Philemon.


Scène III

Les PRÉCÉDENTS, PHILEMON.
CONSTANCE & LE CHEVALIER, à part.

Dieux !

PHILEMON, surpris.

Dieux ! Quoi !

MARTON, bas, les retenant encore.

Dieux ! Quoi ! Mais, restez donc.

CONSTANCE.

Dieux ! Quoi ! Mais, restez donc.Je suis anéantie.

MARTON, bas au Chevalier.

Parlez, vous.

LE CHEVALIER, haut.

Parlez, vous.Décidez du bonheur de ma vie.