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Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/99

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COMÉDIE

LE CHEVALIER.

Puissé-je vous devoir la fin de mes malheurs !

MARTON.

Voyons.

(Ils se réunissent pour écouter avec la plus grande attention.)
FLORIMON.

Voyons.N’entretiens plus d’un mal imaginaire
Les malheureux vieillards ; un Septuagénaire
Peut-il s’intéresser aux chagrins des amans ?
Il feroit ses beaux jours de leurs cruels tourmens !
Ne les compare pas à la funeste image
Que présente le tems aux hommes de mon âge ;
Ne les mets qu’à côté de nos privations,

(Vers la Cantonnade.)
Et juge. — Mon café…
MARTON, avec humeur.

Et juge. — Mon café…Belles conclusions !


Scène VII

MARTON, LE CHEVALIER.
LE CHEVALIER, sortant.

Je suis anéanti.

MARTON, de loin.

Je suis anéanti.Ne perdez point courage.

(Le Chevalier sort.)