mon Maître ſe ſert pour découvrir les choſes ſecretes.
Les Magiciens de Pharaon imiterent par le ſecret de leur art les vrais miracles de Moïſe ; mais n’ayant pû comme lui produire des moucherons, ils furent contraints d’avouer que le doigt de Dieu étoit dans ce que Moïſe avoit fait juſqu’alors[1].
Après la ſortie des Hébreux de l’Egypte, Dieu défend expreſſément à ſon peuple toutes ſortes de Magie & de Divination[2] : il condamne à mort les Magiciens, & ceux qui uſent de ſortiléges ; Maleficos non patieris vivere[3].
Le Devin Balaam étant invité par le Roi Balac pour venir dévouer les Hébreux, Dieu lui mit dans la bouche des bénédictions au lieu de malédictions[4] ; & ce mauvais Prophete parmi les bénédictions qu’il donne à Iſrael, dit qu’il n’y a parmi eux ni augure, ni divination, ni magie : non eſt augurium in Jacob, nec divinatio in Iſrael.
Du tems des Juges l’Idole de Michas étoit conſultée comme une eſpece d’Ora-