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Page:Carette - Zirska, immigrante inconnue, 1947.djvu/63

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pays, de la part des arrivants. Bien des nouveaux-venus de bonne volonté ont souffert de ce manque de formation. Aussi, que de déceptions, que de désillusions !

Disons à la gloire de nos compatriotes qu’à quelques exceptions près, ils sont sans contredit les meilleurs colonisateurs de l’Ouest. Où un Canadien-Français s’établit comme colon, il a bien des chances de succès. Connaissant le pays et les sacrifices qu’il doit s’imposer, le cultivateur canadien n’est battu par aucune nation colonisatrice du dehors.

Et c’est ainsi que l’on voit des centres canadiens-français dans toutes les provinces canadiennes, et leurs nombreuses familles les font se développer d’année en année… Voilà pourquoi aussi la population française bat de loin, en nombre, toutes les races établies au Canada depuis ses débuts.

Au lieu de critiquer le Canadien français avec sa famille nombreuse, nos Ontariens devraient avoir le courage de l’imiter, et ainsi