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Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 2.djvu/500

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§ 
6. — La politique française vise à faire l’industrie subsidiaire de l’agriculture — en facilitant l’exportation des produits du sol de France. Il en résulte accroissement de commerce français. 
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7. — La politique anglaise fait l’agriculture subsidiaire de l’industrie. Il en résulte que le trafic remplace le primitif commerce anglais. 
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8. — Caractère grossier des produits anglais comparés à ceux de France. 
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9. — Le système anglais taxe les communautés agricoles du globe pour son entretien. 
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10. — Celui de France vise à les affranchir de taxation. Solidarité d’intérêts chez les propriétaires fonciers et les travailleurs du monde entier. 
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11. — Abaissement de la condition des travailleurs ruraux en Angleterre. Diminution dans la quote-part qui, dans le système sociétaire, incombe à la partie agricole de la population anglaise. 
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§ 
12. — Dépendance croissante de l’Angleterre, résultat de sa poursuite d’une politique purement trafiquante. 
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13. — Indépendance croissante de la France, résultat de sa poursuite d’une politique tendante à favoriser l’accroissement de commerce. 
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14. — Énorme déperdition de pouvoir, d’où suit pauvreté pour tous les pays qui marchent sur la trace de l’Angleterre. 
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§ 
15. — Le système français tend à élargir la base agricole de société et par suite à affranchir l’homme. Le système anglais, visant à la resserrer, a donné naissance à la théorie de l’excès de population, qui est celle de l’esclavage et la mort. 
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CONTINUATION DU MÊME SUJET.
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1. — La détresse de l’agriculture dans le monde entier a suivi le retour de la paix en 1815. Il en faut voir la cause dans le déclin des manufactures et dans la séparation du consommateur et du producteur chez toutes les nations d’Europe et d’Amérique, en dehors de la grande-Bretagne. Adoption générale de mesures pour s’opposer à la politique anglaise 
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2. — Faibles avantages naturels du Danemark. En suivant la trace de la France, sa politique cependant vise à rapproclter le consommateur du producteur et a affranchir le fermier de la taxe du transport. Prospérité qui en résulte pour sa population. Élargissement continu de la base agricole de société. Ferme accroissement du pouvoir d’association et de combinaison, du développement d’individualité, — du sentiment de responsabilité, — et de capacité pour progrès ultérieur. 
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3. — Déclin des manufactures espagnoles, affaiblissement du pouvoir d’association et décadence de l’agriculture, résultat de l’expulsion des Maures et de l’acquisition de colonies lointaines. La perte de ces colonies suivie de l’adoption d’un système qui tend à favoriser le développement de commerce et à diminuer le pouvoir du trafic. Grand accroissement de la valeur de la terre et de la liberté de l’homme. 
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