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Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 3.djvu/491

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DE LA CIRCULATION.
§ 
1. — La division de la terre est une conséquence de l’accroissement du pouvoir de combinaison parmi les hommes 
 61
§ 
2. — Faible circulation tant de la terre que de l’homme dans le premier âge d’une société. Le capital mobile est en forte proportion relativement au capital fixé 
 62
§ 
3. — La vitesse de circulation croît en raison directe de la tendance du capital à passer à l’état fixe et immobilier. Exemples fournis par l’histoire 
 64
§ 
4. — Plus la circulation s’accélère, plus s’accroît la tendance à la création de centres locaux, au développement d’individualité et à ce que la société prenne sa forme naturelle 
 67
§ 
5. — La circulation se ralentit quand la terre se consolide et quand s’élève la proportion du capital mobile. Phénomènes que présentent à l’observateur la Grèce, l’Italie et l’Espagne 
 68
§ 
6. — La circulation s’accélère d’autant que les emplois se diversifient et que la terre se divise 
 70
§ 
7. — Plus la propriété obtient sécurité, plus s’accroît la tendance à ce qu’elle se fixe et que la terre se divise. Phénomène social que présente la France 
 71
§ 
8. — Tendance de la politique anglaise à favoriser le développement des proportions du capital mobile aux dépens de celui qui est fixé. Ralentissement de circulation dans tous les pays soumis à cette politique 
 75
§ 
9. — La circulation s’accélère en raison de la tendance au rapprochement entre les prix des denrées premières et ceux des utilités achevées. Cette tendance s’accroît dans tous les pays qui se guident d’après Colbert et la France ; elle décline dans tous ceux qui suivent les doctrines de l’école Ricardo-Malthusienne 
 79
§ 
10. — Tendance du système colonial anglais à produire arrêt de circulation. Ses effets manifestés dans le passé et dans le présent des Etats-Unis 
 81
§ 
11. — Élévation dans les États-Unis de la proportion du capital mobile, et ralentissement de circulation qui en est résulté. Ils tombent de jour en jour davantage sous la dépendance de l’impulsion du trafiquant 
 88
§ 
12. — Plus la circulation s’accélère, plus il y a de force produite. Accroissement de force dans tous les pays qui suivent l’enseignement de Colbert ; déclin dans tous ceux qui adoptent les doctrines de l’école anglaise 
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§ 
13. — Désaccord entre Adam Smith et les économistes anglais modernes. L’un regarde le commerce comme le serviteur de l’agriculture, les autres visent à faire du trafic le maître du mouvement sociétaire 
 Ib.
§ 
14. — Plus la circulation s’accélère, plus l’équité règle la distribution. Identité des lois physique et sociale 
 92