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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/294

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Mad. de Sourdeil.

Eh bien, elle n’entend rien à tout cela.

La Comtesse.

Bon ! elle veut me débiter de la morale, à moi ! Vous voyez, Madame, la confiance que j’ai en vous, & j’espère que vous me garderez le secret sur les défauts de ma fille. Eh bien, où voulez-vous donc aller ? Je compte que vous songerez à notre affaire avec l’Abbé ; c’est-à-dire que vous ne lui laisserez pas prendre d’engagement avec personne.

Mad. de Sourdeil.

Je vous en réponds.

La Comtesse.

Allons, Madame, rentrez donc.

Mad. de Sourdeil.

Je veux savoir si vous avez vos Gens.

La Comtesse.

Oui, les voilà. Adieu, Madame, ne vous enrhumez pas.

Mad. de Sourdeil.

Je vous laisse, puisque vous le voulez.