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Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/321

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Le Président.

Oui ; car on vous prieroit par-tout.

Mad. de Belleforiere.

Mais, notre société est assez étendue.

Le Président.

Et l’on ne parle que de la grace avec laquelle vous dansez.

Mad. de Belleforiere.

Vous m’affligez, Monsieur, voilà mon secret qui échappe.

Mad. de Sourdeil.

Pourquoi donc en faire un secret ?

Mad. de Belleforiere.

C’est que ce n’est point par goût que je danse, c’est par raison.

Le Président.

Par raison ?

Mad. de Sourdeil.

Il n’entendra pas cela, le Président.