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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/107

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CHAPITRE XXIV.

— Le connaissez-vous le comte, Monsieur de Saint-Alvire ?

— Oui, Madame, je l’ai rencontré quelquefois.

— N’est-il pas vrai qu’il est charmant ? Il a une gaieté délicieuse ! »

Nous arrivâmes à la Comédie-Italienne, on nous dit qu’elle était finie et qu’on allait en sortir ; nous n’y entrâmes pas moins, c’est-à-dire qu’il fallut bientôt nous disposer à en sortir ; mais nous restâmes sur l’escalier à attendre notre voiture qui ne put venir qu’après toutes les autres. Pendant ce temps, il passa une infinité de jeunes gens avec qui madame de Zebelle me parut dans la plus grande intimité, et ils m’en séparèrent jusqu’au moment où nous montâmes en voiture. Elle me dit qu’elle avait compté que je souperais avec elle. J’acceptai bien déterminé à ne point trop m’avancer avant de la mieux connaître ; la familiarité de ces