Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
120
LES FEMMES

— Les circonstances qui terminent ces sortes d’engagemens ne prouvent pas toujours qu’il y ait eu de la faute des femmes.

— Avec un autre que vous, et je ne puis croire qu’il y ait eu des torts de votre part.

— J’espère être toujours incapable d’en avoir avec les femmes qui voudront bien me traiter avec un peu de bonté.

Il vint du monde, madame de Saint-Aure regarda à sa montre et se récria sur l’heure qu’il était qui l’obligeait de s’enfuir, et elle me proposa de souper le lendemain chez elle, ce que j’acceptai.

— Et vous fîtes bien, reprit Dinval ; je crois que cette femme-là vous convient parfaitement.

— Attendez. Une des jeunes femmes que j’avais vues chez madame de Zebelle me dit : Vous avez eu là une conver-