Aller au contenu

Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/174

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
168
LES FEMMES

cédés, je crains qu’elle n’en prenne une mauvaise opinion de moi.

— Bon ! les femmes ne sont pas si conséquentes, surtout quand un homme est assez heureux pour leur plaire.

— Je le croirais assez, je n’y avais pas pensé d’abord. Tu me rassures.

— Il faut tâcher de trouver une occasion de souper avec madame de Brieux.

— C’est bien dit, allons, je m’informerai où je pourrai la trouver. En attendant, je t’en prie, dis-lui du bien de moi.

— Je t’en donne ma parole.

— Je montai (continua Saint-Alvire en rendant compte à Dinval) dans la loge de madame de Brieux. En ouvrant la porte, madame de Drinemant fut la première qui m’aperçut. Elle s’écria, Dieux ! et elle se trouva mal. Madame de Brieux ni moi, nous ne connûmes rien à ce qui avait pu causer