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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/192

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LES FEMMES

tente de vous ; venez me voir demain, dans l’après-dîner ; et elle s’en alla.

— Ah ! ah ! qu’est-ce que cela voulait dire ?

— Je ne le compris pas trop. J’achevai la partie que j’avais commencée, et je me retirai tout de suite pour y rêver, et j’attendis avec impatience le moment de la revoir. Le lendemain j’allai chez elle. Elle avait l’air abattu. Elle me dit : Monsieur, je vois avec plaisir que vous vous prêtez de très-bonne grâce à suivre mes intentions, et je voulais vous en remercier.

— Madame, vous devez être sûre que je n’aurai jamais d’autres volontés que les vôtres.

— Je n’ai pas besoin de protestations lorsque les effets parlent si bien.

— Dieux ? quel serait mon bonheur !

— Celui que vous vous préparez sans doute ; et elle fondait en larmes.