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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/236

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LES FEMMES

— Il faut pourtant que vous sachiez si elle veut que vous retourniez chez madame de Gersigny.

— Je crois l’avoir rendue jalouse.

— J’espère que dans peu vous m’apprendrez des nouvelles de tout cela, et j’irai vous trouver, si je n’entends pas parler de vous. Adieu. »

Bien du temps se passa avant qu’ils se revissent. Ils se rencontrèrent un matin au bois de Boulogne. « Enfin, dit Dinval, je vous retrouve et nous voici dans un lieu propre à causer, ainsi j’espère que je vais apprendre bien des choses.

— Je ne sais trop où nous en étions restés. Ah ! je me le rappelle, à savoir pourquoi je ne pouvais pas voir madame de Verancour.

— Eh bien ! quelle en était la raison ?

— Elle me le dit le soir même dans une maison où je la trouvai. Elle m’ap-