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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/58

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LES FEMMES

aime ; mais lorsqu’il s’affaiblit, il faut bien peu de chose pour le détruire entièrement ; on s’autorise même des torts que l’on a pardonnés.

— Si je pouvais l’espérer, j’attendrais…

— Quoi ! le moment où madame de Xiriol…

— Mais, oui.

— Ne voyez-vous pas que vos soins feraient redoubler ceux du vidame et que vous perdriez un temps que vous pouvez mieux employer ailleurs.

— Oui, vous avez raison.

— Ils vous ont déjà assez d’obligations, tenez-vous-en à l’amitié avec eux.

— Que vais-je devenir à présent ?

— Au lieu de vous occuper de regrets inutiles, songez plutôt à chercher un nouvel intérêt qui vous fasse oublier cette dernière entrevue. »