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Page:Carmontelle - Les Femmes, tome II.djvu/73

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CHAPITRE XXIII.

d’après les éloges qu’il vient de nous faire de toutes ces dames. »

— Mais, dit un homme de la compagnie, il ne nous a pas parlé de leur sensibilité.

— Ah ! reprit madame de Yerfon, c’est qu’il est modeste.

— Toutes les fois que j’ai vu l’extérieur guidé par le cœur et suivant sa pente, je l’ai préféré à l’art et à toutes les ruses que l’on emploie quelquefois pour plaire.

— Allons, il est toujours sévère, le voilà dans son naturel.

— Mais, monsieur le marquis, dit le vieil abbé qui avait passé la soirée avec nous, vous conviendrez bien que vous n’avez jamais trouvé de femmes qui pussent supporter de comparaison avec la belle dame.

— Aussi, Monsieur, je ne lui compare rien.

— L’abbé, dit-elle, finissez donc, je