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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/14

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Scène III.

LE COMTE, LE CHEVALIER.
Le Comte.

Eh bien, mon Frère, avez-vous vu Mademoiselle d’Hennebaud ?

Le Chevalier.

Non, elle n’est pas chez elle. Avez-vous consulté sur le Testament ?

Le Comte.

Oui, l’on n’y peut rien changer, il faut qu’il soit exécuté absolument comme il est fait.

Le Chevalier.

Pourquoi mon Oncle nous a-t-il fait attendre deux ans après sa mort pour nous apprendre ces rigoureuses dispositions ?

Le Comte.

Ah ! mon Frère, c’est qu’il a cru que pendant ce tems-là notre amour s’affoibliroit, & que la dure loi qu’il nous impose ne trouveroit plus d’obstacle.