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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/146

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La Mère Gobin.

Dame, vois-tu, ma Fille ; c’est comme une bénédiction du Ciel, aide-toi & je t’aiderai ; voilà ce que cela veut dire. Si je savions encore où ils demeurions…

Perette.

Mais, n’ont-ils pas dit qu’ils reviendroient nous voir ?

La Mère Gobin.

Eh vraiment oui, à propos : ah, dame, il faudra cette fois-là être plus honnêtes que je n’ons été, ma fille.

Perette.

Oh, pour cela, oui, ma Mère ; mais vela Guillaume qui a bien de la peine à mener sa vache, si je l’aidions.

La Mère Gobin.

Attends, attends, je vais y aller, reste-là.