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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/145

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rendons bien. Que je suis fâchée que Robert ne les ait pas vus ! comme il les auroit aussi aimés, lui !

La Mère Gobin.

Eh vraiment oui, à propos, & où est-il donc Robert ?

Perette.

Il est allé serrer le foin de Monsieur le Bailli, & il m’a dit qu’il viendroit ici après, mais il sera trop tard.

La Mère Gobin, rêvant.

Quoi, sans que j’ai rien fait pour eux, trois écus ! ils n’ont pas voulu que je les conduirons dans leur chemin tant seulement.

Perette.

Je ne comprends rien à cela, ma Mère.

La Mère Gobin.

Tout ce que je comprends, moi ; c’est qu’il faudra que je soyons encore meilleures que je ne sommes dorénavant, si je pouvons ; je parie que ce sera l’avis de Robert ; puisque je sommes si bien récompensés de n’avoir rien fait.

Perette.

Vous dites toujours bien, ma Mère.