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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/165

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Si vous me donnez votre Fille, & que vous vouliez que je demeurions toujours avec vous, je serons contens ; mais il ne faut pas vous priver du bonheur qui vous arrive ; pour être de d’même qu’auparavant.

Perette.

Oui, ma Mère, Robert a raison, & quoique je l’aimions bien, je ne nous marierons jamais avec lui, plutôt que de consentir à tout cela.

La Mère Gobin.

Mais mon enfant, pour qu’il t’épouse, il faut bien lui donner quelque chose.

Robert.

Je n’y consentirons jamais.

Perette.

Tu as raison, Robert.

La Mère Gobin.

Mais, ma Fille…

Perette.

Mais, ma Mère…

La Mère Gobin.

Robert, écoute-moi.