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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/210

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Mlle de Saint-Evre.

À propos de quoi ?

Le Chevalier.

Mon Père…

Mlle de Saint-Evre.

Eh bien ?

Le Chevalier.

Consent à notre mariage, Mademoiselle. Un ami tendre, obligeant, un homme charmant, divin ! a su triompher de lui, l’a déterminé à m’unir avec vous, & la personne à qui il me destinoit, vient de se marier !… Comment ! vous ne partagez pas ma joie ? Ah, vous ne m’aimez pas autant que je vous aime !

Mlle de Saint-Evre.

Ne sembleroit-il pas, à vous entendre, que nous ne pouvons plus avoir d’obstacles à redouter ?

Le Chevalier.

Et qui pourroit traverser nos desseins ? Qui auroit cette hardiesse ?

Mlle de Saint-Evre.

Mais, mon Père, peut-être.