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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/215

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Le Chevalier.

Eh bien, donnez-moi votre lettre, je la porterai moi-même.

Mlle de Saint-Evre.

Je vous prie, soyez tranquille, & comptez davantage sur moi. Elle sort.

Le Chevalier.

Soyez tranquille, cela est aisé à dire quand on aime foiblement. Ah, justement, voici le Marquis ; il vient fort à propos, j’aurois pu l’engager à parler au Baron. Qu’il est cruel d’être forcé d’obéir !


Scène II.

LE MARQUIS, LE CHEVALIER.
Le Marquis, avec impatience.

Est-il possible que je ne trouve pas ici un de mes gens ! je ne pourrai jamais avoir des chevaux de poste, ils seront tous pris.

Le Chevalier.

Comment donc, Marquis, où voulez-vous aller ?