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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/218

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Scène III.

LE CHEVALIER, LE MARQUIS, DUPRÉ.
Le Marquis.

Eh bien, Dupré, il va partir, n’est-ce pas ?

Dupré.

Monsieur le Duc ? Il n’y pense seulement pas.

Le Marquis.

Songe un peu à ce que tu dis.

Dupré.

Je dis ce que je sais. Il arrivoit de Versailles, je lui ai remis votre billet, en le lisant il a ri comme un fou, & puis il s’est mis à chanter & à faire des entrechats, & j’ai eu toutes les peines du monde à le déterminer à vous faire réponse, vous verrez ce qu’il vous mande.

Le Marquis.

Eh, donne donc. Il lit la Lettre.

Attendez encore, mon cher Marquis, pour voler à la gloire, Bellone dort & l’Amour nous tend les bras.