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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/219

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Je vous donne rendez-vous ce soir à l’Opéra, pour vous mener souper où vous savez, cela sera gai, je vous en réponds ; je vous embrasse.

Le Chevalier.

Eh bien, avois-je tort ?

Le Marquis.

Je parierois toutes choses au monde qu’il se trompe, mes nouvelles viennent de trop bonne part.

Dupré.

En rentrant, on m’a dit que Madame la Comtesse alloit arriver, & l’on prépare son appartement.

Le Marquis.

À l’autre ; voilà encore de mes nouvellistes !

Le Chevalier.

Pourquoi ne voulez-vous pas le croire ? Si on lui a mandé, par exemple, que vous partiez aujourd’hui.

Le Marquis.

Et quand cela seroit ? Vous croyez qu’elle va accourir tout de suite comme cela pour me dire adieu ?

Le Chevalier.

Assurément.