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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/232

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Le Baron.

Vous n’avez point de bien dans ce pays-là.

Le Marquis.

Eh bien, j’y en aurai ; que Diable cela vous fait-il ?

Le Baron.

N’en parlons plus.

Le Marquis.

Je n’en démordrai point.

Le Baron.

Mais au moins, écoutez-moi.

Le Marquis.

Je veux absolument que cette affaire soit terminée aujourd’hui.

Le Baron.

Ce n’est pas-là le seul tort que vous m’ayez fait : avec cette somme, je mariois ma Fille avantageusement.

Le Marquis.

Vous la marierez encore mieux.

Le Chevalier.

Ah, ne doutez pas de l’empressement…

Le Baron.

Oui, oui, de l’empressement pour épouser !