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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/231

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Le Marquis.

Qu’est-ce que cela vous fait ? Je suis le maître de mon bien apparemment.

Le Baron.

Je ne veux pas profiter de l’erreur où vous êtes.

Le Marquis.

Et moi, je vous soutiens que je ne suis pas dans l’erreur, & je vous le prouve. Premièrement…

Le Baron.

Finissons, je vous prie, cette plaisanterie.

Le Marquis.

Je vous dis que je ne plaisante point. J’ai de l’argent à placer chez mon Notaire, vous y pourrez prendre les quatre cens mille francs quand vous voudrez.

Le Baron.

Si vous voulez cette terre pour cent mille écus, elle est à vous.

Le Marquis.

Non, j’en veux donner ce que je vous dis, je veux que vous me donniez votre parole.