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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/264

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Le Chevalier.

Pardonnez-moi, vous savez qu’un amant s’alarme de tout.

Le Baron.

Je vais, sans perdre de tems, aller chez mon Notaire faire dresser le contrat, & je le fais apporter ici ; je veux que le Marquis le signe, pour être convaincu une bonne fois qu’il a tort.

Le Chevalier.

Ah ! Monsieur que je vous aurai d’obligation !

Le Baron.

Vous en aurez aussi au Marquis, d’être cause que je vais hâter votre mariage. Voici ma Sœur, assurez-la de l’empressement que j’ai de lui rendre son amant. Adieu. Il sort.

Le Chevalier.

Pourvu que Mademoiselle de Saint-Evre, n’aille pas s’inquiéter sur ce que lui dira le Marquis !