De quoi, Monsieur ?
De votre inconstance. Vous vous êtes plû à me tromper, la réflexion m’a éclairé, & j’ai su…
Vous ne méritez pas que je vous laisse achever ; mais je veux savoir ce qui vous irrite, pour vous convaincre de vos torts, vous prouver quelle est votre erreur, & vous rendre plus à plaindre après m’avoir offensée, en vous ôtant tout espoir de pardon.
Je le voudrois, Madame, que ce fût une erreur ! je vous aimois, que dis-je ? Je vous adore encore, toute perfide que vous êtes.
Supprimez ces titres odieux, ils ne sont pas faits pour moi, je ne les méritai jamais.
Ah ! que ne puis-je m’abuser en voyant tant de charmes ! que ne puis-je croire que vous n’avez jamais cessé de m’aimer ! que lorsque vous charmiez par votre jeu tous les specta-