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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/304

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La Commère Adam.

Tout ce que vous lui faisiez accroire !

M. Le Cocq.

Il n’étoit pas difficile à tromper.

La Commère Adam.

Monsieur Pécorier ? Je le tromperois, moi, qui ne suis pas si fine que vous.

M. Le Cocq.

Vous trompiez bien Monsieur Adam.

La Commère Adam.

Ah, Dieu veuille avoir son ame, le pauvre homme ! c’étoit vous qui en étiez la cause, & combien cela a-t-il duré ?

M. Le Cocq.

Ne parlons pas de cela. Écoutez-moi.

La Commère Adam.

Eh bien, dites ?

M. Le Cocq.

Je trouve que cette pauvre Agathe, ne se porte pas bien.

La Commère Adam.

Elle a peut-être quelqu’amourette dans la tête, à son âge cela ne seroit pas étonnant.