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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/34

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sion, comme la fleur au lever de l’aurore, pour se laisser pénétrer par une douce rosée.

La Marquise.

Ah, Comte ! que vous êtes loin d’éprouver un sort dont vous êtes si digne, & qui devroit n’être fait que pour vous !

Le Comte.

Je ne vous comprends point, que dites-vous Madame ? Aurois-je à redouter…


Scène IX.

LA MARQUISE, LE CHEVALIER, LE COMTE.
Le Chevalier.

Mon Frère, avez-vous réussi auprès de Madame la Marquise ? Veut-elle bien engager Mademoiselle d’Hennebaud à consentir à ce que nous desirons.

Le Comte.

Non, mon Frère ; elle trouve même que nous avons tort de l’exiger, que c’est une espèce de don que nous n’avons pas le droit de