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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome II.djvu/348

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tout cela s’arrange, parce que je craignois que vous ne, pça, pça, pça, pça, enfin c’est le Compère le Cocq qui a eu cette idée-là.

M. Houblon.

Vous nous faites bien de l’honneur.

M. Pécorier.

Il faut commencer par quelque chose ; parce que après, pça, pça, pça, vous entendez bien ?

M. Houblon.

Non, mais moi qui suis Flamand, je vais vous parler tout rondement. Si vous voulez donner Mademoiselle Agathe en mariage à mon Neveu, cela sera fait tout de suite ; il l’aime comme un fou, moi je serai charmé d’avoir une Niéce que je regarderai comme ma Fille, & nous serons tous parens & amis.

M. Le Cocq.

Voilà ce que le Compère Pécorier vouloit vous proposer.

M. Houblon.

Si j’avois sçu plutôt les intentions de mon Neveu, cela seroit déjà fait.