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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/128

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M. Guérisseau.

Oui ; mais elle ne me paye pas.

Saint-Jean.

Madame des Rosalces est dans un anéantissement affreux, & elle ne dort pas.

M. Guérisseau.

C’est que personne ne veut d’elle.

Saint-Jean.

Cela est bien fâcheux ! irez-vous tout de suite ?

M. Guérisseau.

Non, elle n’est pas jolie, j’irai demain ou après. Donnez-moi mon porte-feuille.

Saint-Jean, donnant le Porte-feuille.

Mais, Monsieur toutes ces visites-là rapportent toujours de l’argent.

M. Guérisseau.

Et mes consultations que je fais ici, en me reposant, ne m’en rapportent-elles pas ?

Saint-Jean.

Ah ! je ne dispute pas le contraire. À propos, Monsieur, ce Chirurgien que vous savez, est venu.