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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/127

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Saint-Jean.

Une attaque de nerfs très-forte.

M. Guérisseau.

Bon ! c’est une brouillerie d’Amans. N’est-ce pas son Mari qui a envoyé ?

Saint-Jean.

Oui, Monsieur.

M. Guérisseau.

Je n’en suis pas étonné ; c’est la plus grande dupe qu’il y ait au monde !

Saint-Jean.

Irez-vous ?

M. Guérisseau.

Rien ne presse ; tout cela est sûrement raccommodé à-présent, & je veux me reposer.

Saint-Jean.

Madame de Gourson a une migraine affreuse.

M. Guérisseau.

Je le crois bien, son mari ne lui donne pas le sou.

Saint-Jean.

Cela fait pitié.