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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/13

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Mlle De Rémieres.

Eh, comment ? À part. Je ne verrai donc point le Chevalier !

M. de Ponbleu.

Si vous ne vous obstinez pas à ne point vouloir de Monsieur Balaudier ; c’est mon ancien ami, un homme fort aimable, riche, généreux, aimant le plaisir & qui vous distingue entre mille femmes charmantes dont il est fêté continuellement.

Julie.

Oui, ce seroit peut-être un joli Monsieur, s’il étoit plus jeune.

M. de Ponbleu.

Veux-tu bien te taire ?

Julie.

Mais il est de cette espèce de vieux Garçons, qui font les galands auprès de toutes les Femmes & qui en sont bien traités, parce qu’ils exécutent tout ce qui passe par la tête de mille folles, qui n’ont que le plaisir pour objet.

M. de Ponbleu.

Eh bien, ce n’est pas là un homme charmant ?