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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/134

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M. Guérisseau.

Eh bien, il manquera sa fortune, je ne m’en soucie guère.

Saint-Jean.

Mais puisqu’il est résolu d’attendre que vous sortiez, vous serez obligé de lui parler.

M. Guérisseau.

Eh bien, dites-lui que je ne sortirai point, que je suis malade.

Saint-Jean.

Tout cela ne lui fera rien.


Scène VIII.

M. GUÉRISSEAU, lisant.

Hum, hum, hum. Quelle diable de maladie ! après tout ce qu’on lui a fait, je ne sais qu’ordonner ; un homme fort riche, on n’a pas épargné les remèdes. Ma foi, il faut l’envoyer aux eaux, mais sçavoir auxquelles. Cela est égal, il n’y a qu’à commencer par les premières venues ; s’il ne meurt pas, je l’enverrai aux autres successivement. Il écrit.