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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/135

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Scène IX.

M. GUÉRISSEAU, SAINT-JEAN.
M. Guérisseau.

Eh bien, est-il en allé ?

Saint-Jean.

Non, Monsieur, au contraire, il dit qu’il seroit trop heureux s’il pouvoit vous être utile.

M. Guérisseau.

Je n’ai que faire de ses services.

Saint-Jean.

Que peut-être une saignée vous sauveroit la vie ; il est dans la plus grande joie d’espérer que vous allez le voir, il dit qu’il vous gardera jour & nuit avec la plus grande vigilance.

M. Guérisseau.

Parbleu, voilà un coquin bien obstiné. Allons ? dis-lui que je suis mort. Il me laissera peut-être en repos après cela.

Saint-Jean.

Je vais lui dire.