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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/139

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Scène dernière.

M. GUÉRISSEAU, M. DUCHARPI, SAINT-JEAN.
M. Ducharpi, pleurant.

Ah, mon cher protecteur ! quelle perte je viens de faire !

Saint-Jean.

Tenez, le voilà, vous voyez bien que je ne vous trompe pas.

M. Ducharpi.

Eh, mon Dieu, oui, malheureusement ! mais de quoi est-il donc mort ?

Saint-Jean.

Il se trouvoit mal quand je vous ai dit qu’il n’y étoit pas, & cela a empiré, & il est mort pendant que je vous ai dit qu’il étoit malade.

M. Ducharpi.

Mourir comme cela, tout d’un coup & pendant que j’étois chez lui ! Et de quoi se plaignoit-il ?

Saint-Jean.

D’un… d’un… ah, d’un asthme.