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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/140

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M. Ducharpi.

D’un asthme ? cela n’est pas possible. Il va le regarder. Vous voyez bien que la paralysie alloit se former, il a déjà la bouche de travers.

Saint-Jean.

Il m’a dit cent fois, que son asthme l’étoufferoit.

M. Ducharpi.

Mais vous voyez bien qu’il a de la couleur, & que c’est le sang qui s’est porté à la tête.

Saint-Jean.

Comme il étoit fort habile, je dois croire, puisqu’il me l’a dit, qu’il est mort d’un asthme.

M. Ducharpi.

Moi, je vous dis que c’est d’apoplexie. Il ne se purgeoit jamais ?

Saint-Jean.

Pardonnez-moi, tous les mois.

M. Ducharpi.

En ce cas-là, le mal n’étoit pas dans les humeurs, mais dans le sang.