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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/161

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& il préféreroit celui de votre ami ; jugez combien il sera ravi de vous voir sa Niéce.

La Marquise.

Je le desire au moins autant que lui ; mais je ne peux vaincre encore toutes mes craintes ; laissez-moi travailler à les affoiblir.

La Comtesse.

C’est l’affaire de mon Frère. Le voici qui vous cherche sans doute ; puisque je me suis engagée, je me tairai ; mais vous ne devez pas m’en vouloir, si je lui laisse la liberté de vous entretenir. Adieu, ma chère Marquise. Elle l’embrasse. Nous nous reverrons. Je vais achever une lettre d’affaires que j’ai commencée il y a trois jours, & qu’il faut que je fasse partir.